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Seulement le Monde

by Précipices

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Charles Saint-Michel
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Charles Saint-Michel Un parfait mix de Blackgaze et de Doom bien dosé. Un mix du meilleur de Katatonia avec une touche de Ghost Bath. \m/
Brutalist_Receptacle
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Brutalist_Receptacle Magisterial urban blackgaze. A post-imperial paean. Ignoble tremolo pick! Oh, fucked pedal of distortion FOREVER blessed! Find all, comrades, within this fiendish takedown of vile neoliberal fawners. Favorite track: Je t'écris.
Vicéraal
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Vicéraal Des textes de M. plus personnels, mais qui questionnnent toujours l'absurdité des comportements humains dévastateurs qui vont contre l'environment ou meme notre propre humanité, dans un univers urbain. La Guitare de M.et la voix de K.: Puissant! Content de voir que le groupe s'aggrandit sans perdre le son original. Touchant l'aspect jeune famille et la recherche du meilleur pour la generation à venir. Favorite track: Je t'écris.
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1.
Se tisser S'entremêler S’écrire la douleur puis partir pour ne plus jamais revenir Quitter un lieu pour en habiter un autre Occuper l'espace Avec sur les épaules Le poids des vivants Errer à reculons Donner aux endroits des souvenirs couleur béton Devenir pour l'autre un point de repère Au moment où la ville devient mortifère Corps palimpsestes dans les ruines Main dans la main dans la ville Nous sommes si près Et pourtant si loin Nous sommes si beaux Et pourtant si laids Ô instant douloureux Demain sera-t-il encore fait de nous deux ? Ô jours heureux Sauras-tu toujours retenir nos sanglots et nos pleurs ? Pourrons-nous toujours retenir la noirceur de nos cœurs Nos sanglots et nos pleurs ? Dans la ville souterraine Perdus parmi les spectres Tu me murmures à l’oreille : « Tout va bien Prends ma main. Je te montrerai le chemin » Et ta voix lénifiante S’entend sur les Mortes étendues : « Embrassons nos plaies, Disons-nous au revoir Sur les quais Je t’attendrai Sur les quais Je te retrouverai Ne t’en fais pas Rien n’est encore terminé Car sur les quais Je t’attendrai » Je te murmure à l’oreille : « Tout va bien Je te tiens la main Dans la ville souterraine J’ai retrouvé le chemin » Nous sommes les ceux qui arrivent Nous sommes les ceux qui aiment Nous sommes les ceux qui blessent Nous sommes les ceux qui haïssent Nous sommes les ceux qui ne peuvent arrêter d’avancer Ceux qui ne peuvent s’empêcher d’espérer Ceux que personne ne peut entendre désirer Nous sommes les ceux qui marchent l’itinéraire sinueux Nous sommes les ceux qui déambulent dans l’attente Anxieux Ceux qui sont un peu perdus parmi eux Nous sommes les ceux qui marchent avec la tristesse dans les yeux Ceux qui n’arrivent plus à faire taire l’éclat de leurs cœurs à moteur Nous sommes ceux qui avec le néant enfoui dans la paume de la main Osent encore rêver à demain Osent encore rêver à n’en pourfendre le chagrin Osent encore rêver à demain
2.
Si je marche dans tes pas Si je te prends la main Jure-moi Que je ne me perdrai pas Si tu marches dans mes pas Si je te tiens par la main Je te jure qu'ensemble nous retrouverons Le chemin
3.
Dans le silence Des espaces infinis Je n’espère Qu’entendre ta voix Sur la Terre aride Là où les Hommes tuent et meurent Je te cherche Aux quatre vents Dans le néant Des jours que je noircis Je me meurs De toi Dans la froideur Des nuits ternes Tu es l’astre qui brille Au firmament Sur ton corps lunaire Je trouve un repère Je ferme les yeux et pour un instant J’arrive enfin à trouver repos à mon calvaire Je m’assoupis puis je rêve d’un ciel étoilé Je rêve de nos cœurs constellés C’est le souvenir de tes mots Qui me suivra jusqu’au bout de moi Et s’il est vrai qu’un jour Nous aurons purgé le Monde De toute sa beauté De toute sa pureté Et s’il est vrai qu’un jour Nous ne marcherons plus que des terres désolées C’est dans ton regard gris Dans tes yeux couleur de pluie Que je m’exilerai Mais d’ici-là Si je m'endors Berce-moi dans tes bras Pour me tenir loin de l'effroi Et d’ici là Si je flanche Garde-moi contre toi Pour me protéger du froid Et si un jour j'abdique Conduis-moi Loin de toute cette horreur Et si un jour je tremble S’il te plait fais fuir Cette affreuse douleur Et si tu pars Amène-moi avec toi Car jamais je ne voudrais être ailleurs Qu’ici avec toi Jamais je ne voudrais m’égarer Autrement que quand tu me sers contre toi Jamais je ne voudrais mourir ailleurs que dans tes bras Ailleurs que dans tes bras Nulle part ailleurs que dans tes bras
4.
Alors que la Lune Luit haute et froide dans le ciel Tes paupières fatiguées Gémissent de sommeil Et alors que tu t’endors Et que la ville semble figée dans sa peine Ton cœur innocent Ignore encore tout du tourment Que la nuit apporte avec elle Que la nuit ternit aussi noire que l’ébène Ô crois-moi S’il te plaît crois-moi J’ai longtemps cherché les mots pour te dire combien je suis désolé Ô pardonne-moi S’il te plaît pardonne-moi Car sous mon alcôve tu ne seras jamais bien qu’un trop court instant J’aurais tant voulu pouvoir t’épargner J’aurais tant aimé pouvoir t’expliquer Pourquoi toute cette haine Pourquoi autant de violence Mais c’est à rien n’y comprendre Sommes-nous tous à ce point malade? J’aurais tant voulu être en mesure de justifier Pourquoi autant d’insouciance Autant de souffrance Mais c’est à rien n’y comprendre Ce Monde est malade Et nous sommes tous bien misérables Mais au-delà de toute circonstance Au-delà de tout ce que je me murmure en silence De tout ce que je me jure De tout ce qui me torture Une question hante mon âme Est-ce qu’un jour ce monde te brisera Comme un jour il m’a brisé? Est-ce qu’un jour il aura raison de toi Comme un jour il a eu raison de moi? Et je sais que parfois Le Monde peut être à glacer le sang Et je sais que parfois Il peut faire voler tous les rêves en éclats Mais ne t’abandonne pas Aux affres de l’inquiétude Tourne plutôt ton regard vers l’intérieur Car tout y est ici et maintenant Et si dans ta tête une voix hurle Alors qu’elle hurle Et si dans ta poitrine un feu brûle Laisse-le brûler Et si un jour l’espoir se meurt Ne cède surtout pas à la peur Et si en ton sein un cœur bat Alors qu’il batte encore plus fort Qu’il batte encore plus fort Car il faut vivre Alors qu’il batte encore plus fort Puisqu’il faut vivre
5.
Seulement le Monde. Pour toi et moi Seulement le Monde Et pourtant…
6.
Je t'écris 06:26
I Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige le cœur parti dans les yeux qui passent le cœur parti dans les ciels d’hypnose — revient le soir comme une bête atteinte Qu’es-tu devenue toi comme hier moi j’ai noir éclaté dans la tête j’ai froid dans la main j’ai l’ennui comme un disque rengaine j’ai peur d’aller seul de disparaître demain sans ta vague à mon corps sans ta voix de mousse humide c’est ma vie que j’ai mal et ton absence Le temps saigne quand donc aurai-je de tes nouvelles je t’écris pour te dire que je t’aime que tout finira dans tes bras amarrés que je t’attends dans la saison de nous deux qu’un jour mon cœur s’est perdu dans sa peine que sans toi il ne reviendra plus II Quand nous serons couchés côte à côte dans la crevasse du temps limoneux nous reviendrons de nuit parler dans les herbes au moment que grandit le point d’aube dans les yeux des bêtes découpées dans la brume tandis que le printemps liseronne aux fenêtres Pour ce rendez-vous de notre fin du monde c’est avec toi que je veux chanter sur le seuil des mémoires / les morts d’aujourd’hui eux qui respirent pour nous les espaces oubliés

about

Seulement le Monde a été produit et enregistré par Karl Delorme au studio Héritage entre Septembre et Décembre 2018. Mix et matriçage en février 2018 par Jacob Buczarsky au studio Entropic. Chœurs par Alexandre Thibault. Choeur supplémentaire sur Si je marche par Valérie Longpré. Infographie par David Lefebvre. Les textes de Palimpseste et Si je marche ont été largement inspiré d’un poème de Valérie Longpré. L’extrait de La république du silence est lu par Jean-Paul Sartre. Il a toutefois été librement édité. Le texte de Je t’écris est de Gaston Miron.

credits

released February 22, 2019

M. Textes et guitare
K. Chant
S. Basse
E. Batterie

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Précipices Montreal, Québec

Aux abords des précipices, piégés, nous contemplons l'abysse.

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