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Sold Out
lyrics
Les rideaux se ferment
Sur une autre journée qui s'achève.
Déserteur à l'âme vaine,
Je serpente la ville et marche mes rengaines.
Mortifié par l’ennui,
Le spleen m’envahit.
J’erre sans raison.
Mon être se corrompt.
Des milliers de visages tristes,
Des centaines de vies apathiques.
Cette ville me tue et pourtant
J’en parcours encore chacune de ses rues,
Chacune de ses avenues.
Sous les lumières des néons.
Dans les cafés et les salons.
Je reste las
À contempler la déraison.
Et vraiment
C’est ici
Que la folie
A trouvé́ sa raison.
Mon cœur en vigile
Se fracasse dans l’attente.
J’ai la tête qui éclate en silence.
L’estomac qui se noue dans la tourmente.
Et vraiment,
Ces jours-ci,
Plus rien n’arrive à me surprendre.
Plus rien n’arrive à me surprendre.
Et sous ce morne crépuscule
Je m’abandonne à la Lune.
La cité devient ma sépulture.
Mon cimetière rempli d'amertume.
Et sur ce paysage
Qui me laisse en sanglot et en pleurs
S’y inscrit mon épitaphe de malheur.
S’y inscrivent toute ma peine et ma douleur.
Et sous ce morne crépuscule,
Lorsque le jour se dissipe sur l’azur,
La cité devient ma solitude.
Un asile qui n’a plus rien de pur.
Et tandis que les heures passagères
S’effritent et retombent en poussière.
Mon corps en jachère
N’aspire qu’à retourner à la terre.
Et tandis que le tumulte des jours
S’imbrique dans ma tête,
Il laisse sa marque sur mon âme enflammée.
Il laisse son stigmate sur mon corps décharné.
Et les maux qui s’empilent dans ma tête.
Les mots qui m’affligent sans cesse.
Et la route m’apparait introuvable
Quand la ville m’apparait être un dédale.
Et lorsqu’enfin
La nuit redevient
Et que l’étoile descend sur l’horizon
Qui s’éteint.
Nous ne savons que trop bien
Que c’est ici où nous avons tous échoué.
Que c’est ici ou plus personne
N’a le droit de rêver.
Et lorsqu’enfin
La nuit redevient
Et que l’étoile descend sur la ville
Qui s’éteint.
Je ne sais que trop bien
Que c’est ici qu’est la fin.
Que c’est ici ou jamais plus
Je n’aurai le droit de rêver.
À chaque heure,
Chaque minute,
Cette ville,
Elle me tue.
Alors pourquoi je m’entête et j’endure?
Pourquoi j’en parcours encore et toujours
Chacune de ses rues et avenues?
supported by 26 fans who also own “Morne crépuscule”
A truly stellar death/doom album with heavy doses of black metal. Tracks like Isolation, Child of Light, and Broken Hymns deliver the sorrowful and icy tone of this album, elevated by the stirring cello compositions of Raphael Weinroth-Browne. The album delivers a deeply satisfying crescendo in Becoming Intangible before stirring the soul once again with Epilogue. Matt Richardson
supported by 25 fans who also own “Morne crépuscule”
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
supported by 23 fans who also own “Morne crépuscule”
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert