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Sold Out
lyrics
L’aurore perce la nuit
De sa plus pâle lueur.
Ses funestes rayons
Prennent la teinte de mon ennui.
Le ciel immense
M’invite aux plus belles rêveries.
Mais noyé sous la pluie
Je me résigne encore, interdit.
Et si les jours sont sans couleurs
Alors je marcherai le cœur ombragé.
Je marcherai le cœur ailleurs.
Le cœur dans les mains,
Fixé au loin.
Tandis que je m’abime dans mes pensées.
Les heures s’échappent.
Le temps se dilate.
Vivre est-il à ce point futile?
Est-ce que vraiment tout est à ce point inutile?
Et si l’espoir est sans couleur,
Que nos jours sont empreints d’amertume,
Nous marcherons le cœur en pleurs.
Plus rien dans les mains,
Nos vies vécues en vain.
Et ici-bas,
Sur la terre des rêves brisés.
Là où un jour,
Fleurissait notre enfance.
Il n’y a plus
Que tristesse et ennui.
Sur nos âmes vieillies,
Il n’y a plus
Que détresse et ennui.
Sommes-nous devenus
L’image que nous avions juré de ne jamais refléter?
Sommes-nous devenus
Ceux que nous avions depuis toujours détestés?
Et si désormais nos rêves sont incolores ,
Que nous n’attendons plus que la mort.
Qu’à chaque détour c’est un peu toujours la même histoire.
Je garderai enfoui profond dans ma mémoire
Les souvenirs de notre jeunesse oubliée,
De nos promesses jurées au creux de l’été.
À savoir que nous sommes tous ici des étrangers
Et qu’il faut toujours continuer de s’émerveiller.
supported by 26 fans who also own “Rêves incolores”
A truly stellar death/doom album with heavy doses of black metal. Tracks like Isolation, Child of Light, and Broken Hymns deliver the sorrowful and icy tone of this album, elevated by the stirring cello compositions of Raphael Weinroth-Browne. The album delivers a deeply satisfying crescendo in Becoming Intangible before stirring the soul once again with Epilogue. Matt Richardson
supported by 25 fans who also own “Rêves incolores”
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
supported by 23 fans who also own “Rêves incolores”
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert